Le dialogue politique entre majorité et opposition, consacré à la situation au Burkina, a abouti à un « large consensus », selon l’opposant Zéphyrin Diabré
Ce dialogue politique a réuni une quarantaine de participants issus des différentes composantes de la classe politique.
« Sur l’organisation des élections de 2020, nous avons fait l’effort important d’aboutir à un consensus total et de débroussailler des questions qui paraissaient contentieuses au point qu’à ce jour, il n’y a qu’une question qui reste en suspens: l’utilisation éventuelle de la carte consulaire biométrique comme document électoral », a indiqué M. Diabré.
Selon le rapport de synthèse des travaux, majorité et opposition se sont accordées sur la révision a minima du code électoral et le maintien du calendrier électoral, avec des élections couplées présidentielle et législatives en 2020 ainsi que des élections municipales en 2021.
« Sur les questions d’intérêt national: la sécurité, la réconciliation nationale, l’autorité de l’Etat, la cohésion sociale, l’incivisme… nous avons eu des échanges très francs, qui nous ont permis d’aboutir à des recommandations consensuelles qui, si elles étaient mises en oeuvre permettraient à notre pays de faire un grand pas en avant », a ajouté M. Diabré.
Des « points paraissaient insurmontables (…) Subitement les murs de méfiance se sont écroulés », s’est réjoui le président de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle, Simon Compaoré.
Un comité de suivi a été mis en place au cours des travaux pour le suivi des recommandations et servir « de lien permanent entre la majorité et l’opposition ».
« Dans la mise en oeuvre des mesures destinées à faire face à la situation que traverse notre pays, la bonne foi doit être la chose la mieux partagée », a commenté le président du Burkina Roch, Marc Christian Kaboré, appelant « à l’union sacrée autour des questions liées à la lutte contre le terrorisme, la cohésion sociale, la réconciliation et l’unité nationales ».
Le Temps avec AFP
Soyez le premier à commenter