Guinée : Enseignants et gouvernement parviennent à un accord

Les protagonistes en Guinée ont campé sur leurs positions durant quatre semaines. Le conflit entre enseignants et gouvernement a pris fin avec un accord.

Le principal syndicat enseignant de Guinée a annoncé mercredi la fin de la grève qui paralysait les écoles du pays depuis un mois, après avoir obtenu du gouvernement un accord sur ses principales revendications.

« La grève est suspendue », a déclaré devant la presse le leader des grévistes, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, en se félicitant d’avoir eu gain de cause sur « quatre revendications » essentielles.

Entré en dissidence du SLECG depuis des mois, M. Soumah a personnellement obtenu la « levée de la suspension » de son salaire et le paiement de ses arriérés, selon le texte de l’accord présenté dans la nuit de mardi à mercredi par l’Inspecteur général du travail Alya Camara.

Alors que les manifestations, souvent accompagnées de violences, se multipliaient pour réclamer la réouverture des écoles, les enseignants obtiennent l’application totale d’une augmentation des salaires de 40% décidée en 2017.

Après une hausse de 10% payée en février, les 30% restants seront effectifs fin mars, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018, selon l’accord.

En outre, les parties ont décidé d’ouvrir un « couloir de négociation », du 2 au 25 mai, « sur un salaire de base de tous les enseignants de huit millions de francs guinéens (717 euros).

Enfin, « nul ne sera sanctionné pour fait de grève », ont décidé les représentants syndicaux et le gouvernement.

Le Temps avec AFP

A propos Omaboe Akpovi 1101 Articles
Journaliste Reporter, 7 ans d'expérience. Couvre l'actualité nationale et les reportages sociaux, culturels, ainsi que les événements de la la société civile. Passionné de lecture et des médias sociaux.

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