La Gambienne Fatoumata Jallow-Tambajang déclarée femme  africaine de l’année 2017

Fatoumata Jallow-Tambajang a été élue femme africaine de l’année lors  de la soirée des New African Woman Awards 2017 du 12 avril dernier à Dakar. 

Fatoumata Jallow-Tambajang, la ministre des Affaires féminines de Gambie est la Femme africaine de l’année. L’intrépide militante des droits de l’homme a contribué à galvaniser l’opposition qui a finalement battu Yahya Jammeh

Organisé par le magazine New African Woman, les Trophées reconnaissent, célèbrent et honorent les femmes africaines exceptionnelles qui ont eu un impact dans leurs communautés et pays au cours des 12 derniers mois.

 Amina J. Mohammed – la nouvelle secrétaire adjointe des Nations unies – a gagné le Trophée de la femme africaine dans la politique. Elle a été ministre de l’Environnement au Nigeria. Elle a joué un rôle clé dans les objectifs de développement durable (SDG) et dans ceux du Millénaire pour le développement (OMD).

Plus de 68 femmes nominées

Les gagnantes ont été sélectionnées par un Jury indépendant parmi 68 candidats choisis par les lecteurs dans 12 catégories.

Le Trophée de femme africaine dans la santé est allé au Dr Helena Ndume de la Namibie, une pionnière dans la chirurgie de la cataracte, qui a réalisé plus de 35 000 opérations entièrement gratuitement.

Le Maroc a vu la femme d’affaires Salwa Idrissi Akhannouch, emporter le Trophée de la femme africaine dans l’entreprise. La zimbabwéenne Tsitsi Masiyiwa a reçu le Trophée de l’éducation pour le travail de la Higherlife Foundation. Elle offre des bourses aux enfants orphelins et vulnérables pour leur donner une meilleure chance dans la vie. Plus de 250 000 enfants ont été scolarisés.

 Le Trophée Nouvelle Génération (On the rise) – une catégorie qui a reçu le plus de nominations – a été gagné par la militante des droits des filles kenyanes et la conseillère jeunesse de l’ONU, Femian Vivian Onano.

Le Trophée de Femme africaine dans la société civile a été donné à Theresa Kachindamoto, qui a annulé plus de 300 mariages d’enfants dans son village au Malawi, un exploit qui a joué un rôle important en obligeant le gouvernement à interdire les mariages d’enfants dans tout le pays.

Source: Magazine New African Woman

A propos Komi Dovlovi 1013 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

Laisser un commentaire

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*