Dankpen secouée par une épidémie de méningite, 16 morts dans la région

Le district sanitaire de Dankpen est confronté depuis quelques semaines à une épidémie de méningite qui a provoqué déjà le décès de 16 patients sur les 197 cas enregistrés à la date 08 février dernier. La nature de l’épidémie est de type méningocoque W135. Les informations autour de cette épidémie circulaient déjà dans la presse et sur les réseaux sociaux à travers des témoignages sur place et les centres de santé.

Le gouvernement n’a confirmé l’existence qu’au sortir d’un conseil des ministres du 10 février. Le gouvernement dit avoir engagé des plans d’urgence qui visaient à circonscrire l’épidémie et à l’endiguer. Des dispositions urgentes sont allées de la surveillance des premiers cas, l’identification du germe de l’épidémie à l’information et à la sensibilisation des populations sur les règles d’hygiène et les symptômes devant servir d’alerte en vue d’une consultation précoce. Il y a eu des «mesures préventives d‘isolement des malades, commande de vaccins par une procédure accélérée et l’installation d’une cellule de coordination au ministère de la santé pour une meilleure synchronisation des actions».

En terme de bilan, dans le district de Dankpen, 149 cas de méningite ont été enregistrés à savoir 10 décès à Bassar, 6 cas dont 0 décès dans la Kozah, 05 cas dont 0 décès dans Assoli, dans la Binah 02 cas dont 01 décès, dans Doufelgou 02 cas et dans la Kéran 01 cas et 01 décès.

Une forte mobilisation spontanée s’est engagée chez les autorités religieuses, traditionnelles et chez les équipes soignantes et l’OMS qui s’emploient à résorber cette crise sanitaire.

La méningite est une maladie contagieuse et meurtrière, elle se transmet d’une personne malade à une autre personne par aspiration des méningocoques contenus dans la salive émis par éternuement des malades, se manifeste par une forte fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements, une raideur de la nuque chez les adultes. Chez les nourrissons, en plus de ces signes, on note une fontanelle bombée, des convulsions, des pleurs inhabituels, un refus de téter, une nuque molle et parfois des taches sur le corps. La disponibilité du médicament contre la méningite et le traitement des malades est gratuite en cette période d’épidémie dans les centres de santé au Togo.

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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