Non aux conditions invivables des dockers du Togo

Des dockers du Togo ont decidé de nouveau de se syndiquer. Leur Syndicat des Dockers du Togo (SYDOCKT) a tenu son congrès constitutif le 17 septembre à Lomé et disent vouloir oeuvrer pour une nouvelle vision du docker au Togo.

Les travailleurs dockers exerçent des travaux de manutention de bord ou terre, de chargement ou déchargement, d’arrimage ou désarrimage dans les magasins ou sur les terre-pleins ainsi que d’empotage ou désempotage de conteneur au Port Autonome de Lomé.

Ce nouveau syndicat est la quatrième tentative dasn le secteur et qui veut participer aussi à l‘améliration des conditions de vie de ses syndiqués. Trois précédants syndicats des dockers avaient également vu le jour. Le nouveau syndicat ne semble pas les ménager mais veut chercher des approches pour pallier la non déclaration des dockers à la caisse nationale de sécurité sociale, le statut d’agent occasionnel après 30 ans de service, la prime de retraite à fixer de commun accord, l’indemnité de transport et des conditions de vie pénibles sur le quais. Auparavant ils se prédestinent à se renforcer à la liberté syndicale en vue de mieux connaitre leurs droits et devoirs. Le bureau national est dirigé par un Secrétaire Général, Gbédessi Dométo Kouessan. Les membres doivent mener des actions auprès des gouvernants et des autorités du Port pour une prise en compte de la situation du docker.

La coordinatrice de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), Mme Nadou Lawson a exhorté les syndicalistes à être solidaire et à élaborer un statut qui tienne compte de la pénibilité de leur travail afin que le métier de docker soit vivable au Togo.

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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