La CNSC Togo a déployé 1479 Observateurs nationaux

Avec l'aide de ses partenaires, la CNSC Togo a déployé 1200 observateurs et a fait un comptage parallèle des résultats.

C’est la première fois dans l’histoire du Togo que la société civile est engagée à ce niveau dans la surveillance d’un processus électoral. La Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC Togo) a fait accréditer par la CENI un peu moins de 1500 volontaires nationaux. Leur mission est de suivre le déroulement des opérations de vote dans l’ensemble du pays.

Le système d’observation

La CNSC a choisi de mettre en place un système mixte d’observation de ce scrutin. Un groupe d’observateurs vont faire le tour des bureaux de vote dans des zones ciblées afin de collecter des informations sur le déroulement. Un autre groupe (observateurs au piquet) est fixé dans des bureaux de vote témoin. Ils sont présents depuis l’ouverture des bureaux de vote jusqu’à l’affichage du procès verbal. Avant d’être déployés les observateurs ont reçu une formation et des outils pour accomplir leur mission.observateurs cnsc togo

Le comptage parallèle du vote

La CNSC Togo a également innové avec le Parallel Vote Tabulation (PVT) un système de surveillance électorale qui consiste à faire le décompte des résultats, sur la base des données collectées dans des bureaux de vote témoin. Ces derniers sont sélectionnés de manière à refléter la carte électorale et les candidats en lice. En fine, on s’attend à ce que les résultats traités dans ce laboratoire soient conformes à ceux de l’ensemble des bureaux de vote du pays.

Quartier général

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Des observateurs formés avant leur déploiement

Les observateurs de la société civile togolaise ont établi leur QG à l’Hotel EDA OBA à Lomé. Un call center a été installé sur place avec des ordinateurs et des lignes téléphoniques. C’est là où les observateurs sur le terrain doivent envoyer les données du terrain. La CNSC a choisi son site d’opération dans le même hôtel où la CEDEAO a installé ses bureaux d’observation électorale…

La CNSC n’est pas à son coup d’essai en matière d’observation des élections. On se rappelle qu’en 2003 déjà, cette organisation alors sous la direction de Dany Ayida avait mis en place le Conseil National de Surveillance des Elections (CONEL). Ce système d’observation domestique avait permis de dévoiler à l’époque les fraudes orchestrées par le RPT.

La mission d’observation électorale de la CNSC bénéficie d’un financement de l’Union Européenne.

Joséphine Bawa

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