Fausse alerte au virus Ebola à la station d’Agbalepedo

Selon le ministère de la Santé, le cas suspect au virus Ebola, qui a créé la psychose de peur à la station d’Agbalepedo, n’en est pas un, après les consultations faites à la cellule de veille installée au CHU Campus. L’homme mis en isolement ne présente pas les symptômes du virus Ebola. Les médecins ont plutôt diagnostiqué une hypertension artérielle qui est à l’origine des saignements du nez, selon le Professeur Napo Koura, secrétaire général du ministère de la Santé. Tout le monde est rassuré.

« C’est donc une fausse alerte que le cas d’Agbalepedo, mais nous encourageons les populations à signaler tous les cas suspects, a indiqué le Professeur Napo Koura.

Ce n’est pourtant pas le cas hier  quand  une peur panique s’est emparée de la station d’Agbalepedo quand un voyageur a été découvert mal en point avec des saignements au nez. Le voyageur venait de Dapaong, et avait séjourné au Mali et au Burkina voisins. On a vite fait de conclure au virus Ebola.

Web Ebola

Dépêché au à la cellule de crise installée au CHU Campus, on a vite découvert que le patient souffrait plutôt d’une pathologie relevant de l’hypertension artérielle. Il avait certes séjourné en Guinée il y a quatre ans. Bien avant l’apparition de l’épidémie dans le sud de ce pays en janvier 2014. Il poursuit toujours à l’hôpital les soins relatifs à l’hypertension artérielle.

Depuis la semaine dernière, le Togo vit en état d’alerte au virus Ebola. Un voyageur en provenance de Conakry et en transit à l’aéroport Gnassingbé Eyadema de Lomé, serait décédé des suites de la maladie d’Ebola à Lagos. Les autorités sanitaires du Togo ont installé une veille sanitaire  depuis  25 juillet dernier. Elles ont également une cellule près de la station d’Agbalépédo, grande station de tous les transports voyageurs vers le nord du Togo et les pays de l’hinterland.

Les autorités ont installé un numéro vert 111 destiné à recevoir tous les appels en cas d’urgence.

A propos Komi Dovlovi 1013 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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