Gambie : L’ONU met la pression sur Yahya Jammeh

U.N. Secretary-General Ban Ki-moon gestures during a press conference at the United Nations headquarters in Geneva, Switzerland Friday, Dec. 12, 2008. Ban says the latest "very sobering" assessment of the World Bank underscores the world's economic problems. The world should act with great urgency and compassion to ease economic distress. (AP Photo/Anja Niedringhaus)

Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a félicité le président élu, Adama Barrow, mettant la pression sur, Yahya Jammeh, le président de Gambie.

A trois semaines de l’investiture du président élu, Adama Barrow,  le 19 janvier prochain, la pression internationale s’accroit de plus en plus pour un changement en douceur en Gambie.

Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon a ainsi appelé  au téléphone et « félicité » le « président élu » Adama Barrow. Le numéro Un de l’Onu s’engage à « soutenir une passation de pouvoirs pacifique ».

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a félicité Adama Barrow pour sa victoire à l’élection présidentielle en Gambie, a indiqué l’ONU jeudi 29 décembre. Il a en outre confirmé que les Nations Unies soutiennent pleinement la décision de la CEDEAO.

Le secrétaire général, qui quitte ses fonctions dans quelques jours, avait tenté en vain, jusqu’à présent, d’entrer en contact par téléphone avec M. Jammeh.

Soutien de la société civile gambienne

Le président élu Adama Barrow a également reçu un immense soutien de la part de la société civile gambienne, à l’approche de date fatidique du 19 janvier. Elle s’est prononcée pour un changement démocratique en Gambie.

Le maire de Banjul, la capitale, Aboulie Bah, a apporté son soutien  au président élu, renforçant ainsi l’isolement de Yahya Jammeh sur la scène politique gambienne.

Le sergent-président Yahya Jammeh apparait désormais ostracisé dans sa résistance désespérée de s’accrocher à un pouvoir qui se dérobe chaque jour comme du sable sous ses pieds.

En plus de la pression internationale, CEDEAO, Union Africaine et Union Européenne qui ont lancé un appel à son départ du pouvoir, c’est surtout l’Administration qui lâche le petit despote de Gambie.

Depuis le 1er décembre, les appels au président sortant de se retirer le 19 janvier se multiplient. Le 18 décembre dernier, onze ambassadeurs de Gambie, aux États-Unis comme en Russie ou à Cuba, ont ensemble signé une lettre ouverte appelant à « une transition démocratique » et « un respect de la Constitution ».

L’association des avocats gambiens, l’Université de Banjul, l’union des enseignants, le syndicat de la presse, les syndicats de médecins, la fédération des handicapés de Gambie, entre autres, se sont ensemble déclarés pour le respect de la Constitution, multipliant les visites au domicile du président élu et renforçant l’image d’un Yahya Jammeh toujours plus isolé en son palais présidentiel.

 

 

 

 

A propos Komi Dovlovi 1013 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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