La dématérialisation du certificat d’origine UEMOA pour sa généralisation dans les Etats membres de l’UEMOA tient à l’espace et impliquent les directeurs d’entreprises, les commissionnaires en douanes et des chefs industriels ainsi que les organisations patronales. La plateforme communautaire de délivrance, de partage et d’échange de la Commission UEMOA (CO UEMOA) n’est pas suffisamment utilisée. La mise en place d’un comité de réflexion des acteurs des différentes administrations nationales qui interviennent dans ce processus est utilitaire.
En 2014, à Abidjan et à Dakar, le projet d’échange électronique du certificat d’origine UEMOA, avec la phase pilote, a connu l’implication des parties prenantes nationales, telles la direction générale des douanes, le ministère de l’Industrie et le secteur privé ainsi que des entreprises exportatrices.
Le certificat d’origine prend en compte les documents douaniers et commerciaux qui facilitent les échanges au sein de l’espace UEMOA. Le projet de dématérialisation de ce certificat doit connaitre une nouvelle phase de sensibilisation et d’information dans l’espace.
L’idée a germé en 2014. Au pilotage, six Etats membres de l’espace semblent non partie. Ces six Etats font l’objet de reconquête afin que le projet puisse concerner toute la communauté. Le processus permettra d’accroître le niveau des échanges intracommunautaires et de réduire les entraves au commerce sous régional. Des missions sont prévues dans les six Etats membres de l’UEMOA non partie à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Togo. La Commission de l’UEMOA et l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE) sont les chevilles ouvrières pour l’opérationnalisation de ce processus aux côtés de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, pays pilotes.
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