Le coup d’Etat perpétré à Ouagadougou par les éléments du Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP) dans la matinée du 17 septembre a du mal à trouver des partisans. A part quelques tenants de l’ancien régime, plusieurs organisations de la société civile et les principaux partis politiques du pays ont pris position contre le putsch. Ci-dessous, la déclaration faite ce jour par les Partis du Cadre de Concertation des Partis Politiques (CCPP).
Peuple du Burkina Faso,
Les partis politiques réunis dans le Cadre de Concertation des Partis politiques (CCPP) élèvent collectivement leur voix pour condamner vigoureusement et rejeter catégoriquement l’attentat aux institutions de la Transition et au processus démocratique perpétré par les éléments du RSP dans la journée du 16 septembre 2015.
Cet acte qui vient en contre-courant de la dynamique de retour à une vie institutionnelle et démocratique normale après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, est une atteinte grave à l’aspiration démocratique de notre peuple, à l’ordre constitutionnel, et à la Charte de la transition.
C’est pourquoi, l’ensemble des partis membres du CCPP, rejette totalement et s’oppose fermement à tout cadre ou organe issu de ce putsch militaire.
Les partis membres du CCPP mettent en garde toute personne ou organisation qui viendrait à collaborer avec les auteurs et les commanditaires de cette forfaiture.
Ils exigent en conséquence :
l’arrêt immédiat de la répression brutale et meurtrière en cours,
la libération immédiate et sans conditions du Président de la Transition Michel KAFANDO, du premier ministre Yacouba Isaac ZIDA, des membres du Gouvernement de la transition détenus,
le respect de la liberté d’action des médias, de l’intégrité physique des journalistes et des hommes politiques et l’arrêt immédiat des actes de vandalisme contre les organes de presse ;
le rétablissement des institutions de la transition pour la poursuite de leur mission jusqu’à la fin prévue de la transition conformément à la Charte de la Transition;
le maintien du calendrier électoral et la tenue des élections couplées à la date du 11 octobre 2015.
Jusqu’au rétablissement intégral de l’ordre institutionnel de la transition, les partis politiques membres du CCPP appellent :
à la désobéissance civile par une résistance active sur toute l’étendue du territoire ;
tous les travailleurs à respecter les mots d’ordre lancés par l’Union d’Action Syndicale (UAS) dans le cadre de cette lutte démocratique ;
Vive l’aspiration démocratique du peuple du Burkina Faso !
Honneurs et respect aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014 et de tous ceux qui sont tombés depuis le début des évènements !
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