Approche synergique sur la gestion rationnelle des polychlorobiphényles

La définition d’une stratégie commune d’atténuation des effets nocifs des Polychlorobiphényles (PCB) est au centre de la 5ème réunion du comité régional de pilotage en charge de cette question qui se tient du 29 au 2 juillet à Lomé.

La rencontre, initiée par le Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm et animée par une trentaine d’experts environnementalistes est l’occasion de réévaluer la mise en œuvre du « projet de démonstration d’une approche régionale pour la gestion écologiquement rationnelle de ses déchets résultant de l’usure et de la contamination des transformateurs électriques utilisés dans quatorze pays africains de l’espace francophone. Au menu des travaux, les expériences de certains pays en matière de gestion des PCB, des propositions visant à mutualiser les expériences acquises et les structures techniques de gestion, à développer les mécanismes réglementaires au niveau national et régional et à élaborer des plans d’élimination dont le Togo est pressenti pays pilote. Il s’en suivra une rencontre avec les représentants des compagnies d’électricité des pays participants en vue d’apprécier l’engagement de ces sociétés sur l’exécution du projet et adopter un protocole commun de mise œuvre.

Les experts reconnaissent que le Togo a mis en œuvre avec succès le projet pilote des inventaires des PCB et son exécution dans plusieurs pays membres a été possible grâce à l’assistance technique des experts togolais.

Les PCB posent à la fois un défi environnemental et sanitaire qui appelle à tous les niveaux une prise de conscience collective pour leur gestion rationnelle, d’où la nécessité d’adopter une réglementation harmonisée à l’échelle régionale et renforcer la capacité des compagnies électriques et leur équipement pour leur permettre de jouer leur partition dans ce combat environnementaliste.

Les PCB sont des substances très peu biodégradables qui, après rejet dans l’environnement, s’accumulent dans la chaîne alimentaire. Ces composés se retrouvent ainsi dans tous les milieux de l’environnement : air, sol, eau, sédiments, mais aussi après transfert dans les plantes, les animaux et chez les hommes. Une exposition aiguë à forte dose est associée à des irritations de la peau (chloracné) ou à des troubles plus graves. Les effets chroniques entraînent des dommages du foie, des effets sur la reproduction et la croissance. Les PCB sont classés par les experts comme étant des substances probablement cancérigènes pour l’homme.
Le Temps/Atop

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Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 20 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: colombock@gmail.com

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