Mobilisation des professionnels des médias d’Afrique occidentale contre les conflits

Un atelier de formation a réuni du 20 au 22 avril à Gorée Institut à Dakar, une vingtaine de journalistes de l’Afrique de l’Ouest autour du thème : « Quelle posture des médias pour éviter l’exacerbation des conflits en Afrique de l’Ouest ? ». Les participants sont venus du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Sénégal et du Togo.
L’atelier est la continuité de la série de formations initiées par le Gorée Institut à l’intention des professionnels des médias, pour contribuer à endiguer le phénomène du « journalisme de haine » en Afrique.
INSTITUT
L’initiative est une phase d’exécution d’un large programme intitulé «prévention des Conflits et Consolidation de la Paix en Afrique de l’ouest ». Elle fait suite à une recherche dont les résultats sont publiés dans « Evaluation de la participation des médias dans la consolidation de la paix, la prévention des conflits et les droits de l’homme en Afrique de l’Ouest. Regards croisés d’universitaires et de journalistes professionnels ». Les observations et interprétations fournies par les auteurs montrent que, dans la plupart des pays d’Afrique de l’ouest les médias sont souvent à l’origine des violences plutôt que des facteurs de paix et précisant que très peu de journalistes ont reçu une formation théorique et pratique appropriée en matière de « journalisme sensible aux conflits ».

L’on objectait de renforcer les compétences des acteurs des médias dans les domaines de la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la promotion des droits de l’Homme en Afrique de l’ouest. Il s’agissait également de faire la promotion du « journalisme sensible aux conflits » dans cette sous-région qui est devenue un foyer de tensions et crises de toutes sortes, de faire connaître les principales causes des conflits en Afrique de l’Ouest et de renforcer les compétences et aptitudes des médias à produire une information de qualité en situation de conflit à partir d’exercices pratiques.

La finalité est d’amener les journalistes à prendre conscience de l’impact du traitement de l’information sur l’avènement et le déroulement des conflits en identifiant les « mauvaises pratiques » qui participent à leur intensification et les « bonnes pratiques » qui favorisent le processus de paix. Les participants sont renseignés sur les exemples de pratiques professionnelles des journalistes, à partir d’études de cas pratiques tirés des différents contextes sociopolitiques des pays de la sous-région.
Les journalistes ont testé le rôle des médias dans la promotion des droits humains à travers les bonnes pratiques notées dans certains pays de la sous-région.
Le Temps/ATOP

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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