Le chapitre Togo du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), à travers les agences du système des nations unies et l’Organisation Internationale de la Francophonie, dirigera un contingent de 800 observateurs nationaux des droits de l’homme et des libertés fondamentales avant, pendant et après le scrutin présidentiel d’avril 2015 au Togo. Les intentions ont été portées au public le 1er avril dernier à Lomé et qui constituent ainsi le démarrage des formations.
Le projet prend en compte 800 observateurs qui suivront une série de 35 ateliers organisés de manière décentralisée dans toutes les préfectures du pays. Les ateliers visent à accroître les connaissances des participants en matière d’observation des droits de l’Homme dans un processus électoral et de les sensibiliser sur le cadre juridique des droits de l’Homme en lien avec l’élection de 2015 dans le pays. Ils seront instruits sur les règles et méthodes d’observation des droits de l’Homme en période électorale et sur les différentes interactions et relations d’un observateur des droits de l’Homme avec le bureau du HCDH et d’autres acteurs sur le terrain.
Les bénéficiaires procéderont, durant la période électorale à la collecte des informations, à la vérification et à la transmission en temps réel au bureau du HCDH des observations en vue d’une saisine des autorités compétentes pour corriger les éventuels dysfonctionnements constatés.
L’observation des droits de l’Homme au cours de ce processus s’impose au Togo comme une nécessité mais c’est une activité exigeante, complexe et difficile. Le gouvernement togolais dit vouloir prendre sa responsabilité vis-à-vis de tous ceux qui, oseront porter atteinte aux droits des citoyens à choisir librement le candidat qu’ils estiment apte à conduire leur destinée pour le prochain mandat présidentiel.
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