Selon le rapport SoWMy sur l’état de pratique de la sage-femme au Togo, les taux de mortalité maternelle et néonatal sont de 400 pour 100 000

SOWMY

Le rapport mondial sur l’état de la pratique de Sage-femme (SoWMy) 2014 a été porté au grand jour le mardi 23 décembre à Lomé au cours d’une réunion de restitution organisée par le ministère de la Santé et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Rédigé à Prague (République Tchèque) à l’initiative de la Confédération Internationale des Sages-femmes (ICM), ce rapport dresse le tableau de la pratique de sage-femme dans 73 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine à revenu faible ou intermédiaire dont le Togo. Il appelle également à un investissement dans ce domaine afin de prévenir environ les 2/3 des décès maternels et néonatals, sauvant ainsi des millions de vie tous les ans.

Dans ces pays qui ne disposent que de 42% des sages-femmes, infirmiers et médecins du monde, le rapport fait état de 96% des décès maternels, 91% des cas de mortalité et 93% des décès néonatals au monde. Pour réduire ces écarts, le document atteste que 45% des 73 pays s’efforcent d’améliorer la rétention des femmes, dans les zones écartées et 28% sont en train d’accélérer le recrutement et d’amplifier le déploiement des sages-femmes.

Au jour d’aujourd’hui, 22 % des 73 pays disposent d’un nombre de préposées qui pourrait suffire à répondre aux besoins essentiels des femmes et des nouveaux nés, a notifié le rapport qui préconise la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des formations sanitaires pour que toutes les femmes aient accès au service de santé sexuelle, reproductive, maternelle et néonatale en tant que droit humain fondamental.

Evoquant la situation au Togo, le texte qui cite l’enquête démographique III 2013 de l’OMS, souligne que les taux de mortalité maternelle et néonatal sont de 400 pour 100 000 et 27 pour 1000 naissances vivantes. Ceux de mortalité infantile et de prévalence contraceptive se chiffrent à 49 pour 1000 et à 17%.

Pour pallier ce manquement, le rapport a évoqué les initiatives prises par le Togo. Il a mentionné l’amélioration de la disponibilité du personnel en matière d’effectif et de l’accessibilité au personnel de la pratique de sage-femme. A cela s’ajoutent la promotion des salaires décents et la prise des mesures visant l’amélioration de la qualité des services.

Avec ATOP

A propos Emilie ORONG 960 Articles
Emilie Orong est une passionnée de l'écriture. Elle a rejoint L'Equipe Le Temps en 2015. Couvre l'actualité nationale en tous genre et a un regard pointu sur l'actualité africaine.

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