Des menaces de grève des syndicats d’enseignants planent sur la rentrée

72 h grève stt point

L’Union de syndicats des enseignants du Togo (USET) menace de perturber la rentrée prochaine prévue pour le 29 septembre si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Dans une plate-forme de revendication qu’elle vient d’envoyer au gouvernement, l’USET demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour la prochaine rentrée se passe dans de meilleures conditions.

Dans sa  « Plateforme revendicative pour la rentrée scolaire 2014-2015 », l’USET rappelle au gouvernement qu’il avait demandé en décembre 2013, une trêve dans les mouvements de grève pour faciliter les négociations sur l’élaboration du statut particulier et son application en 2015.  Une trêve renouvelée en Janvier 2014 pour permettre les négociations entre gouvernement et syndicats.

Cependant, l’USET constate qu’il n’y a non seulement pas d’évolution sur le front social  mais le gouvernement a pris des mesures de rétorsions  qui ne sont pas de nature à favoriser le déroulement de la rentrée dans l’apaisement.

Le plus important syndicat des enseignants dénoncent les multiples intimidations, les précomptes, les mutations punitives, la suspension injustifiée de salaire à certains camarades, les entraves des assemblées générales de l’USET, les tentatives de musellement des responsables syndicaux, etc.

En conséquence pour un bon déroulement de la rentrée scolaire, l’USET exige : la restitution systématique des précomptes effectués sur les salaires ; l’adoption et l’application du Statut Particulier de l’enseignement à défaut, l’octroi d’un taux forfaitaire en guise de prime dont les montants devront être arrêtés ; le règlement définitif du problème de la CNSS ; le rétablissement sans délai du salaire des enseignants abusivement suspendu ; la clarification de la situation du camarade Aketa mis à la disposition de la fonction publique en dehors de son consentement.

La prochaine rentrée pourra être effective. Difficile  de savoir. Dans un document écrit par des experts indépendants du FMI, le gouvernement n’attend pas donner de suite  satisfaisante à une augmentation des salaires.

En dépit des pressions considérables auxquelles elles doivent faire face de la part des syndicats sur les augmentations salariales, les autorités ont réitéré leur intention de résister à ces pressions, sauf lorsqu’elles peuvent être prises en compte dans l’enveloppe actuelle de dépenses à moyen terme, écrivent les experts du FMI.

 Les services du FMI rappellent qu’il est important d’éviter les négociations annuelles ad hoc et d’adopter de préférence une stratégie d’ensemble de l’emploi et de la rémunération dans le secteur public qui corresponde au cadre budgétaire. Ce que le gouvernement refuse de faire.

A propos Komi Dovlovi 1021 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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