Le Comité de la Langue Kabiyè (CLK) est en session académique jusqu’au 11 juillet prochain à Kara. Objectif : « fixer la langue et valider les nouveaux mots ». Pendant une semaine les membres du Comité, au cours de cette première session de l’année 2014, plancheront pour valider les nouveaux mots mais œuvreront à rendre aussi disponible le vocabulaire usuel dans le contexte actuel pour traduire des réalités par rapport au vécu quotidien des locuteurs et des apprenants. La disponibilité d’un tel document donne l’occasion à l’usager de maitriser les savoirs, d’acquérir des stratégies d’apprentissage applicables à d’autres langues et à d’autres objets liées à ce que les linguistes appellent « l’observation des faits de langues ».
Contexte de la mondialisation
Le Comité de la langue Kabiyè veut s’accommoder avec les effets de la mondialisation. L’évolution d’une langue traduit et tient compte des changements observés au sein d’une société. ‘’Dire Kabiyè’’ est perplexe car il faut savoir l’écrire, le lire et le dire à la fois. Cela est propre à toutes les langues du monde. Les participants à cette session se donnent le défi de traduire en Kabiyè les emblèmes nationaux et réfléchiront sur les mots techniques et technologiques des nouveaux contextes relatifs à l’évolution du monde moderne. Ils prélèveront sur les sites des rites en pays kabiyè (Evala, Akpéma et autres) les réalités palpables en vue de leur matérialisation en mots usuels traduisant ces réalités afin de donner une base d’écriture à ces pratiques culturelles. Chez les organisateurs il y a un souci de faciliter la communication et les réalités de chaque communauté dans le pays kabiyè seront prises en compte. Les pratiques grammaticales, syntaxiques et lexicales seront revues.
COLOMBO
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