Débats entre partenaires en vue de la restauration de la mangrove autour du lac Zowla

Le lac Zowla souffre depuis des décennies du déboisement de ses berges et les eaux sont soumises aux intempéries. Déjà que les environs lointains étaient suffisamment atteints par la destruction du fait des actions de l’homme. Les berges ont reculé jusqu’aux eaux, les tiges des céréales et des tubercules ont remplacé les arbres, arbustes et les vestiges ligneux ; les animaux ont quitté leur biotope. Le lac perd sa superbe !
Les fils de Zowla, les touristes et les amoureux du lac refusent d’être seulement nostalgiques d’un vestige de la localité en voie de perdition. La localité de Zowla, située à sept (7)km au nord-est d’Aného, se projette dans la « restauration de la mangrove autour du Lac de Zowla » afin d’aider à dépolluer et à améliorer la qualité de l’eau et préserver l’écosystème de ce lac.
L’Association Togolaise de Lutte contre l’Analphabétisme et la Pauvreté (ATOLAP) et le Département de Botanique et de Phytobiologie de l’Université de Lomé ont sollicité l’appui financier de l’Ambassade de France et des populations locales afin de réaliser cet ouvrage. Mais auparavant il sera judicieux de participer au développement des capacités locales notamment les populations riveraines pour envisager asseoir une gestion durable des nouvelles activités autour du lac. Des compétences locales disponibles et des comités de gestion dans chaque village pourquoi pas !
Les berges du lac Zowla seront, dans les six mois à venir, reboisées avec 16000 plants de palétuviers pour espérer ramener la faune halieutique que la surpêche a complètement aidé à détruire. Le sable ne servira plus seulement aux constructions ni aux cultures vivrières mais servira à la mise en forme des mangroves protectrices et abris de diverses espèces halieutiques de l’écosystème du lac de Zowla. Huit villages, couvrant même la préfecture de Vo, sont les bénéficiaires et les riverains sont déjà en formations pour la maîtrise des techniques de production des pépinières de mangroves mais dans le respect et la protection efficiente de l’environnement. Le projet-ci a une portée environnementale, sanitaire et économique afin que le lac redevienne, pourvoyeur de devise pour le milieu et un frein pour la pollution dans le milieu à telle enseigne que le Préfet de la localité, qui a planté un plant de palétuvier pour lancer le projet le 07 juin dernier, a souhaité l’adhésion et la mobilisation de tous.

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Colombo Kpakpabia est Directeur de publication du journal Le Temps. Il capitalise plus de 20 ans d'expérience dans la presse écrite et audiovisuelle. Colombo axe son travail sur la recherche et l'efficacité. Contact Email: colombock@gmail.com

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