L’une des questions pendantes sur le football togolais vient d’être résolue : le nombre de clubs devant évoluer dans le championnat national de football de première division est revu à douze au lieu de quatorze comme le proposait la fédération togolaise. Le nombre de clubs, leur subvention par l’Etat et la date du démarrage du championnat constituaient des questions à résoudre et qui divisaient les acteurs du football dans le pays. La fédération togolaise de football (FTF) devrait annoncer une nouvelle date pour le démarrage de ce championnat afin de concrétiser la reprise des activités.
La saison dernière le championnat s’était déroulé à seize clubs et parmi eux quatre devraient tomber pour faire remonter deux à l’issue du championnat de la D2 mais la D2 n’a pu avoir lieu par manque de subvention. Ce sont les douze meilleurs clubs de la saison dernière qui prendront part au championnat de la nouvelle saison.
Le consensus sur la question n’était pas donné d’avance et il a fallut l’intervention musclée du Premier Ministre togolais lors d‘une rencontre le 11 avril pour calmer la résistance de la Fédération. Le Premier ministre, Kwési Séléagodji Ahoomey-Zunu a dû durcir le ton pour mettre les responsables du football devant leurs responsabilités : « Je dois vous dire très franchement que depuis une dizaine d’années, j’ai le sentiment que la FTF volontairement ou involontairement nous empoisonne la vie et s’empoisonne elle-même. Nous avons des problèmes avec la FTF, je ne comprends pas que les choses puissent se faire ainsi et que rien ne puisse se faire de manière régulière simple et fraternelle.
Cette fédération qui constitue un élément important dans la vie socio-culturelle d’un pays gère les choses de manière la plus orthodoxe possible ». Cette rencontre avec les acteurs impliqués dans le football national était l’occasion d’examiner les problèmes qui minent la FTF et de trouver de concert des solutions idoines aux crises répétées pour un démarrage des activités.
COLOMBO
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