Une vingtaine d’imams et de chefs traditionnels ainsi que vingt-cinq femmes exciseuses des six cantons de la préfecture d’Assoli ont été sensibilisés à Bafilo sur les questions liées à la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes faites aux femmes. C’est le Comité Inter Africain (CI-AF) qui a initié cette activité afin à terme d’impliquer ces leaders locaux d’opinions dans la lutte commune contre les pratiques préjudiciables à la santé physique, mentale et psychique de la femme et de la jeune fille. En fournissant des informations sur ces pratiques néfastes ce sont des outils nécessaires pour le bien être au sein d’une communauté. Ces pratiques traditionnelles comprennent l’excision, le mariage précoce ou forcé et le veuvage. Les communautés ciblées sont celles régulièrement considérées comme des communautés les ayant pour pratiques traditionnelles. Les participants ont donc été entretenus sur les mutilations génitales féminines, les origines de l’excision, ses causes et ses conséquences ainsi que les textes de lois qui régissent ces pratiques. Les mentalités actuelles rapprochent l’excision à l’Islam et sachant le rôle des responsables religieux et traditionnels dans ces milieux la campagne intervient pour influencer des comportements dans ces sociétés traditionnelles pour l’abandon total de ces comportements qui portent atteinte à la femme.
Les participants ont suivi une projection de film sur les différents types de mutilation génitale féminine et les témoignages des uns et des autres relatifs à cette pratique. Ils ont pris l’engagement de veiller pour qu’il n’y ait plus ces pratiques dans la préfecture d’Assoli même dans les coins les plus reculés.
KOFFI
Soyez le premier à commenter