Présidentielle 2015 : A quand les négociations politiques ?

En 2015, les Togolais seront appelés à voter pour élire leur président. Et comme toutes les élections dans le pays depuis le début du processus démocratique, il y a des inquiétudes certaines que la classe politique se déchire avant et après le scrutin. La Rédaction de votre journal LeTempsTG.com se propose de publier une série d’articles d’analyses, à l’approche de cette échéance pour présenter les facteurs essentiels qui vont déterminer cette élection.

On se rappelle que les élections législatives du 16 Août dernier ont vu la participation in extremis des partis de l’opposition. Des négociations de dernière minute avaient permis de s’accorder sur des conditio239112_vignette_239112-vignette-togo-election-lome-2010ns minimales pour cette participation. Après les élections, les critiques formulées par les opposants ont fait comprendre qu’il existait plusieurs points de désaccords sur les modalités d’organisation des élections.

A qui incombe la responsabilité de l’initiative des discussions pour les réformes réclamées par les uns et les autres ? Le gouvernement avait admis que l’Accord politique global tout comme les conclusions de la Commission Justice Vérité Réconciliation (CJVR) comportaient des recommandations et des propositions de réformes auxquelles il fallait faire droit avant les prochaines échéances. Pour le régime, il se peut que ces réformes soient difficiles parce que portant des facteurs de plus d’ouverture susceptible d’entrainer un changement à la tête du pays. Mais pour la communauté internationale, rien n’explique le silence constaté depuis les législatives. Les Etats-Unis et l’Union Européenne étaient les plus engagés dans ce processus. La mission d’observation de Bruxelles avait aussi formulé des recommandations dont le suivi urgent devait permettre d’entamer de nouveaux pourparlers indispensables à des élections consensuelles en 2015.

A vrai dire, la volonté de s’accorder à temps pour des élections crédibles et sans violence devrait constituer un gage de sérieux aussi bien pour le pouvoir que pour l’opposition. Faure Gnassingbé et son collaborateur Arthème Ahoomey-Zounou, pouvaient créer l’agréable surprise de définir le cadre pour ces discussions, sans attendre que ce soit les conséquences de revendications de l’opposition ou d’exigences des partenaires internationaux.

Le peuple souverain observateur, attend de voir quand et comment ces débats seront conduits et à quels résultats ils aboutiraient pour la sauvegarde de l’unité nationale, pour la paix et la démocratie au Togo.

La Rédaction

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